Le Thym : les bienfaits en cosmétique
Le thym est encore peu utilisé dans le domaine cosmétique alors qu’il propose de nombreuses vertus pour le corps, les cheveux et le visage. Le thym a aussi plusieurs variantes comme le thymus capitatus (origan d’Espagne), le thymus citriodorus, le thymus quinquecostatus, le thymus mastichina (marjolaine sauvage), le thymus satureioides (thym à feuille de sarriette), le thymus serpillum ( serpolet) et le thymus zygis ( thym d’Espagne). Ces variantes de thym disposent toutes de feuilles ou de fleurs qui peuvent être utilisées en cosmétique mais le plus prisé reste le thym vulgaire ou thymus vulgaris.
Le thym vulgaire propose 3 actifs qui sont utilisés en cosmétique. L’extrait de feuille intervient dans le traitement anti-âge et il est présent dans les produits contours des yeux et les produits amincissants. Son huile essentielle est un actif pour les déodorants et les soins pour les peaux grasses, les démaquillants et même les shampooings. C’est un ingrédient utilisé en parfumerie également. Enfin, l’hydrolat de thym est reconnu pour ses bienfaits pour les cheveux. Il est présent dans les shampooings mais aussi dans les produits pour l’hygiène buccale.
Le thym a des propriétés antifongiques et antiseptiques car il lutte contre les moisissures et les champignons. L’huile essentielle de thym a des vertus tonifiantes et elle agit sur le cuir chevelu. C’est pourquoi, l’huile essentielle de thym entre dans la composition de plusieurs shampooings pour cheveux agressés ou ternes ou qui présente des problèmes de chute. Grâce à son rôle dans l’amélioration de la microcirculation, le thym est idéal pour la peau car il accélère le processus d’élimination des déchets métaboliques. Toutefois, il est bon de savoir que le thym a un caractère dermocaustique ce qui veut dire qu’il peut être irritant pour la peau. C’est pourquoi il est déconseillé de l’utiliser pure sur la peau.
« Consommer autrement », un concept évolutif
Pour avoir accès à une alimentation saine, équilibrée et goûteuse, les consommateurs recherchent des produits de qualité issus de l’agriculture locale. Ce qui explique la création de magasins bio, des épiceries de produits régionaux, de livraison de menus sur mesure dans les villes et les campagnes. Gros plan sur ces nouvelles tendances de consommation et d’achat.
Les produits régionaux directement vendus en ville
Dans les grandes villes, les consommateurs ont désormais accès à des produits fermiers. Les fruits et légumes de saison, les viandes engraissées sur l’exploitation, les volailles élevées en plein air, les produits laitiers, les conserves, le pain et les produits d’épicerie sont accessibles dans des boutiques de vente directe et les prix sont nettement plus abordables grâce à l’absence d’intermédiaires.
Les épiceries-restaurants
En combinant une activité de restauration simple avec des produits du terroir et une activité de vente alimentaire, les épiceries-restaurants permettent à leur clientèle de faire les courses sur place et profiter de condiments frais.
Les « Food trucks »
Des camions qui proposent du « fast good », des plats de qualité accessibles dans les zones d’activités et commerçantes. A Paris, « Le camion qui fume » apporte la tendance et les restaurants ambulants sont de plus en plus accessibles en province.
La gastronomie alternative
Après la visite d’une diététicienne, les consommateurs s’abonnent à un service de livraison à domicile de menus réalisés selon leur besoins caloriques. Ils ont également accès à des services de suivi et conseil. D’autres spécialistes misent sur la naturopathie pour rééquilibrer l’alimentation d’un patient avec une alimentation adaptée aux besoins et aux saisons.
Mérignac : une exposition pour redécouvrir les plantes d’antan
Le Forum des associations se tiendra ce samedi 8 septembre au parc de la mairie de Mérignac. L’événement sera marqué par la participation de Martial Theviot qui exposera une partie de sa collection de plantes anciennes.
Dans son jardin de la biodiversité, Martial Theviot propose des séances de dégustation de plantes anciennes largement utilisées par les générations précédentes pour leurs vertus curatives mais qui ont été oubliées par les consommateurs d’aujourd’hui. Riche d’un savoir-faire ancestral, le jardinier fait goûter « des plantes que l'on ne mange plus » et affirme : « J'ai grandi dans la nature à Hourtin, mon grand-père et mon père jardinaient. J'ai hérité de cette passion. ».
Des goûts retrouvés
Parmi les plantes historiques étiquetées dans le jardin, la berce, confite ou salée a une ressemblance à la carotte. Mais les adeptes de nouveauté peuvent goûter à l’amarante cuite ou en salade, l’ail rocambole avec bulbes, le cresson, l’oseille qui fut utilisée pour assaisonner les plats amers. Pour Martial Theviot, le maceron est très intéressant car « les feuilles remplacent le persil et ses tiges peuvent être confites dans le sucre. Cette plante a été remplacée par le céleri. ».
Parmi les plantes négligées, la mertensia est cette plante huître utilisée par les restaurateurs pour accommoder les plats de fruits de mer.
Une autre possibilité pour les adeptes de naturopathie
Pour les amateurs de tisane, il propose de la camomille romaine originaire d’Anjou, le seul village qui le cultive. La citronnelle indienne permet de faire un rhum arrangé et chasser les moustiques en même temps. Aux propriétés désaltérantes, le lait du souchet comestible ou horchata de chufa est conseillé en saison estivale.
Pour les plantes médicinales, il conseille l'onagre, la bourrache, et le traditionnel aloès pour soigner les maladies de la peau. Il y a également la chélidoine capable de lutter contre les verrues.
Naturopathie : des événements incontournables
Jusqu’au 7 novembre 2012, le parc de champagne de Reims présente l’exposition « Jardin des simples ».
Initialement appelé Herbularius, le jardin des simples est un jardin de plantes médicinales cultivé près de l’infirmerie des monastères. Créés durant el règne de Charlemagne, ces jardins ont été entretenus suivant l’ordonnance Capitulaire de Villis qui dressait une liste de 73 plantes indispensables dans les jardins royaux et monastiques. Parmi celles cultivées au parc de Champagne, la bardane, guimauve, sarriette, menthe, sauge ou le romarin font partie de la liste. Mais en tout, le jardin dispose 66 espèces sur les 1500 plantes médicinales françaises reconnues par les herboristes. Pour mieux profiter des bienfaits de ces plantes, le jardin est cultivé suivant des thématiques spéciales pour leurs vertus indispensables pour apaiser les problèmes respiratoires, digestifs, nerveux et dermatologiques.
Selon les responsables des lieux, il s’agit de permettre au visiteur de « Changer son regard sur ces plantes, les découvrir, apprendre à les reconnaître, voire même à les utiliser sont les objectifs de ce jardin de simples ». Parmi les plantes du parc, la fleur de coquelicot permet de lutter contre la nervosité, l'insomnie ou les quintes de toux ; la lavande est très efficace sur les plaies, brûlures, piqûres d'insectes, démangeaisons ou dans les cas de congestions pulmonaires ; les feuilles de persil sont un calmant contre les piqûres.
De son côté, la bibliothèque Carnegie d’Epernay présente une exposition sur « la fine fleur du livre botanique ». Il s’agit d’images anciennes de grands photographes sur le thème du jardin.
Tarbes : des ateliers cuisines bénéfiques pour la santé
Avec la gastronomie et la naturopathie comme bases, les ateliers Cuisine et Santé de l’espace GM, 5 rue du Martinet à Tarbes, permettent aux participants d’avoir des idées de menus à la fois sains et délicieux.
Avec le concept des ateliers Cuisine et Santé, les deux initiatrices se sont inspirées de l’adage « La santé est au fond de l'assiette ». La première, Jennifer Auguet, détient trois diplômes de naturopathe et fait des consultations entre Tarbes et Lourdes, le lieu de son cabinet. Vient ensuite Véronique, une cuisinière confirmée qui détient à ses actifs trois restaurants (dont l'ancien Bio Croque de Tarbes) et qui propose aussi des services à domicile avec son association Pomme-Cuisine.
En primant la convivialité, elles permettent aux participants à leurs soirées travaux pratiques un large choix d’horaires adaptables aux disponibilités de chacun. Au programme de ces soirées culinaires, elles proposent des menus végétariens très sains qui accordent une grande importance au goût des aliments. Dans son témoignage, Jennifer Auguet affirme : « Dans mon métier de naturopathe, j'aide les gens à améliorer leur nutrition. Mais il manque la pratique. Avec les ateliers, les personnes voient comment associer les compétences diététiques et nutritionnelles à une cuisine pleine de saveurs ».
Ces ateliers Cuisine et Santé sont également les meilleures occasions pour découvrir des produits naturels souvent délaissés par la consommation tels les fruits et légumes d’antan (panais, topinambour, potimarron), céréales locales ou exotiques, mais également des ingrédients de qualité remis au goût du jour par ces spécialistes de la santé et de la cuisine.
Avant de délivrer leur certificat de bien vivre, les professionnelles citent Hippocrate : « Que ton aliment soit ton premier médicament ».